Bien que la vigne soit connue depuis la haute Antiquité (Les Egyptiens cultivaient la vigne depuis environ trois mille ans avant notre ère.) la consommation du vin ne se répend qu'à partir de la reconnaissance du christianisme comme religion officielle par Constantin en 313. Le vin étant alors un élément fondamental de la communion avec le pain. Les religieux apprennent à le fabriquer. Mais on ne peut parler de vignoble Auvergnat que bien plus tard comme le montre Guillaume Apollinaire,préfet de Rome ,évêque de Clermont, en décrivant les vignobles en bordure de la Limagne au Ve siècle. C'est au moyen age que le vignoble Auvergnat connaît sa première expansion. Après un déclin jusque vers le XIe siècle dû aux destructions des vignes par les hordes barbares qui envahissent l'Auvergne. L'adoucissement du climat à cette époque permet à la vigne de pousser jusqu'à plus de 1000 mètres d'altitude et l'expansion démographique à cette époque permet le développement de la vigne qui dépasse les 10 000 ha. Les environs de Clermont et les bords de la l'Allier se couvrent de vigne. Le cep pinot noir en provenance de bourgogne s'adapte bien on le nome bientôt le cep Auvergnat. Apres la guerre de 100 ans, la vigne continue son essor. En 1540 la récolte s'annonce fabuleuse, la réglementation s'organise, la surproduction fait baisser les prix. Sous Louis XIV, un commissaire des vins est nommé pour faire respecter la loi. Au XVIe siècle , on note la première apparition des appellations actuelles, Boudes, Châteauguay, Corent, Madargue, Chanturgue, Pompignac, Mirefleur, Corent et quelques autres. Parmis les bons vins Français on cite les vins de Thiers et de la Limagne. A cette époque 1690,1700, les vins sont peut alcoolisés, 5 à 6 degrés seulement. La période d'abondance 1750,1755 tourne à la surproduction. La superficie du vignoble atteint 21000 hectares. En 1788 il faut interdire de replanter. Le vin est acheminé vers Paris par voie fluviale. La consommation ne cessant d'augmenter on introduit un autre cépage le gamay, beaucoup plus productif, mais de moins bonne qualité, ce qui va porter un coup a la renommée des vin Auvergnats. Le XIXe siècle marque l'apogée de la vigne en Auvergne, 45 000 ha en 1892. Aujourd'hui la totalité du vignoble Bourguignon représente seulement 43 000 Ha. L'Allier, la Haute-Loire et dans une moindre mesure le Cantal produisent aussi du vin. Le vin Auvergnat inonde les bistrots Parisien. Certains vignerons s'essaient au vin champagnisé, ( mousseux de Champeix et de la Dore). Entre 1886 et 1890 plus de 2000 ha de vignes sont plantés chaque année. En 1864 le Phylloxera attaque le vignoble du midi, en1875, la moitié des plantations est condamnée. Devant ces dégâts, le vignoble Auvergnat doit faire face à une demande accrue. Le puy de dôme devient le 3e département viticole Français. Orienté vers une production de masse le vignoble perd sa réputation. Mais le phylloxera attaque maintenant le vignoble Auvergnat. En 1895 , 17 ha font l'objet d'arrachage selon le principe de protection, mais la maladie s'étend. Entre 1895 et 1912 sous l'effet du phylloxera et du mildiou, le vignoble Auvergnat est pratiquement anéanti. Il faut repartir avec des variétés plus résistantes. On plantera des hybrides importés d'Amérique les H.D.P (hybrides producteur direct) La nouvelle vigne résiste aux maladies, mais la qualité du vin est très médiocre. Les vins se vendent mal et la réputation se détériore un peu plus. D'autres cépages sont essayés sans grand succès. Le mildiou et les grandes gelées de 1930 touchent sévèrement la vigne. La Polyculture reprend ses droits La 2e guerre a encore privé la vigne de nombreux bras l'ère de l'industrialisation arrive et Michelin draine un peu plus de main d'oeuvre. Tout une nuée de petits propriétaires disparaît et l'on passe de 11 000 ha en 1939 à 7000 en 1945 puis 2500 en 1992 et un peu plus de 1000 aujourd'hui. L'appellation d'origine contrôlée « cotes d'Auvergne obtenue en 1951 est complété en 1960 et 64 elle réduit de 70% l'aire de production. Seules 4 communes sont concernées, Chanturgue (clermot-ferrand), Corrent, Chateaugay et Riou (terroir de Madargue). Le degré minimum est porté à10° . Ont élargi ensuite l'appellation à 40 communes et a 5 crus : Madargue, Chateaugay, Corent, Chanturgue et Boudes. L appellation générique « Côte d Auvergne » concerne actuellement 53 communes. L'AOC est demandé en 1986. Le gamay cède un peu de place au pinot noir et au chardonnay. On commence à nouveau à parler en bien des vins d'Auvergne Un musée est aménagé en 1995 dans « la cave à Madame » à Aubière et une autre à Planzat .
--Un des plus anciens et des plus renomés crus d'Auvergne . A fait la notoriéré du coq au vin Royal -- Pres de Clermont-Ferrand et de Cebazat . -- Excelent vin se conserve parfaitement plus de 40 ans -- Surface du vignoble reduit par l'urbanisme --
- Le vignoble s'etend de Volvic à Cebazat en bordure du plateau Limagnais -- Vin parfumé asser proche du Beaujolais -- Les vignes ont du mal à résister à la poussée de l'urbanisme -- La maison Auzolle à Cébazat commercialise un côte d'Auvergne élevé en fut de bois
- Sur les reliefs de la limagne volcanique -La cave de st Verny est installée au pied d'un volcan -Entre Clermont et Issoire centré sur Corent .Specialitée vin rosé gris tres pale -Vin PRADIER les Martres de Veyre 63730