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Thiers

Thiers,capitale européenne de la Coutellerie devenue sous-préfecture du Puy-de-Dôme, est d'origine celte.Forte de plus de 15 000 thiernois,et remarquablement située dans le Parc Naturel Régional du Livradois Forez, à proximité des grands axes routiers (A72, A75, RN89), Thiers est une ville accueillante . Etagée sur les flancs du ravin où coule la Durolle, Thiers offre une vue magnifique sur la grande Limagne et les monts Dômes, ses vieux quartiers, avec ses maisons médiévales méritent d'attirer le touriste .Cette ville de contrastes dispose d'un artisanat de haut de gamme et d'entreprises de plus en plus performantes ainsi que des réalisations contemporaines . C'est avec les eaux de la Durolle que l'on obtient la qualité de la trempe des aciers qui ont fait la fortune de Thiers et maintenu le renom de la cité au cours du temps. La ville s' installe d'abord sur la rive gauche de la Durolle, autour de la petite église du Moutier ,puis l'évêque de Clermont, Avitus, bâtit un sanctuaire sur l'autre rive, pres du tombeau du martyr Saint Genès. Plus tard, un château fort est édifié près de ce sanctuaire, et dès lors, la ville se développe sur la rive droite; elle devient le siège d'une baronnie.

La coutellerie à Thiers

Une population rurale dense exploitait au mieux ce pays, avec des formes parfois originales, comme les fameuses communautés de parsonniers, dont certaines ont perduré depuis le Moyen Age jusqu'au XIX° siècle . Très tôt, Thiers a su profiter de sa position pour distribuer le travail dans la montagne vers l'est, sur le piedmont à l'ouest et quelque peu au nord jusqu'à Saint-Victor Montvianeix . Le "bassin coutelier" s'est ainsi peu à peu constitué, au cours des siècles, s'étendant aux communes voisines en période de prospérité ; se contractant en temps de crise. Au XVIème siècle, on comptait déjà cent soixante-dix maîtres couteliers. Aujourd'hui, cette ville où François Truffaut tourna "L' Argent de poche", produit encore 70% des couteaux, rasoirs, ustensiles de cuisine, matériel chirurgical et autres objets tranchants . Un thiernois sur trois travaille pour ou autour du couteau, dans cent quatre-vingt-douze entreprises, dont 70% sont restées artisanales. Du laguiole au bijou d'or et de nacre, en passant par le couteau de berger. Thiers ne se laisse pas endormir. En 1994, la ville a créé son propre couteau, le Thiers, pour damer le pion au fameux laguiole et le festival du couteau d'art organisé chaque année en avril est toujours populaire. La tradition en remonte au Moyen Age, quand des croisés auvergnats rapportèrent d'Orient les secrets de la fabrication des lames. Les techniques ont évolué, mais l'image de l'émouleur, allongé à plat ventre au-dessus de sa meule, un chien couché sur ses jambes pour lui tenir chaud, reste emblématique de la ville.

Musée de la coutellerie 23 collections et 58 ateliers de la maison des couteliers, rue de la Coutellerie, 63300 Thiers . Le musée propose un circuit pédestre le long de la Durolle, dans la vallée des Rouets où six cents émouleurs travaillaient au début du siècle.
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