Blaise Pascal | Fernand Raynaud | Vercinge -torix | Urbain II | La Fayette | Giscard d'Estaing | Paul Doumer | Gerbert Pape | Georges Pompidou | Hubert Vedrine | Henri Mondor | Jules Romain | Henri Pourrat |
Georges Bataille | Pierre Laval | Alexandre Vialatte | Pierre de_Nolhac | Michel Rolle | Etienne Maignet | - | - | - |
Né à Clermont-Ferrand le 19 juin 1623. La maison où il vit le jour se situait dans l'ancien passage Vernines, en haut de la rue des Chaussetiers.
Une inscription sur le sol indique l'emplacement de cette maison aujourd'hui disparue.Bien que né à Clermont-Ferrand, Blaise Pascal passa la majeure partie
de son existence à Paris.Il perdit sa mère alors qu'il n'était âgé que de trois ans et quitta la capitale auvergnate peu après,
afin de recevoir une éducation digne de son père, homme de sciences et président à la Cour des Aides.
Très tôt, Blaise Pascal se fit remarquer par son effrayant génie. A 11 ans il écrivit un traité sur la propagation des sons et un an
plus tard, supérieurement doué pour les mathématiques, il résolut les trente-deux premières propositions d'Euclide.A 16 ans, avec son
essai sur les "Coniques", il fit l'admiration des savants amis de son père, auprès duquel il fut admis.En 1639, accompagné de ses deux
sœurs et de son père, il déménagea pour Rouen. Il fut nommé intendant pour "l'impôt et la levée des tailles".
Pour l'aider dans ses calculs, il inventa une machine arithmétique additionneuse (première machine à calculer) que l'on appellera la Pascaline.
Il développera sa pensée selon laquelle le divertissement est une façon de lutter contre la misère et le malheur des hommes, causés par
leur impuissance à ne pas demeurer en repos. Il fréquenta assidûment l'abbaye de Port Royal où il expérimenta la vie en solitaire.
N'abandonnant pas pour autant les sciences, il publia un Traité du vide (1651), grâce à une célèbre expérience menée par
son beau-frère au sommet et au bas du puy de Dôme.En 1656, il publiera "Les Provinciales" où il défend le jansénisme.
Ses pensées seront éditées après sa mort.
Le collège qui porte son nom, à Clermont-Ferrand, fut fondé par les jésuites afin d'éradiquer les restes de jansénisme dans la ville.
Né à Clermont-Ferrand en 1926, d'un père ouvrier chez Michelin. Fernand Raynaud monta à Paris pour faire de la scène. D'abord le mime, il
debuta sur la scène de lieux misérables avant de décrocher les cafés-théâtres de renom.
Ce fut Jean Nohain, célèbre animateur de radio, qui le premier l'invita régulièrement dans ses émissions. Le succès ne se fit pas
attendre. Accumulant les sketches tels que : le 22 à Asnières, bourreau d'enfants, çà eut payé, il devint très rapidement l'humoriste
le plus adulé de France.
Bien que vivant à Paris, il ne manquait aucune occasion de revenir à Clermont-Ferrand pour retrouver ses amis parmi lesquels , Raphaël Geminiani (coureur
cycliste). C'est au moment où il s'apprêtait à faire ses adieux à la scène qu'un accident de la route le faucha au Chaix sur Morge
(Puy-de-Dôme), le 29 septembre 1973.Depuis, une plaque commémorative est fixée sur le mur du cimetière du Cheix.
seule une petite rue
joignant la rue de l'Oradou au boulevard Lafayette porte son nom. Piètre reconnaissance de la ville qui le vit naître et qu'il n'avait jamais cessé de promouvoir.
Chef gaulois né en pays Arverne vers 72 avant JC, mort à Rome en 46 avant JC, Vercingétorix, est le fils de Celtill chef des Arvernes. Agé d’une trentaine d’années, ayant un nom qui veut dire « grand roi des braves », le prédestine à prendre la tête des Arvernes et de la Gaule. C’est un noble, il suit un enseignement à l’école des druides. Sa stature est imposante, vêtu d’une tunique chatoyante, la poitrine constellée de décorations en or. Ses ordres sont précis, il a la farouche volonté d’être obéir. Cet orateur de premier ordre est également animé d’un courage et d’un sang-froid inégalable. Il rassemble autour de lui les principaux chefs et une puissante armée. Après de multiples batailles, il fait subir un grave échec à César a Gergovie en 52 avant JC. En août 52 avant JC, César écrase la cavalerie gauloise près de Dijon. Vercingétorix fait retraite à Alésia avec 800 000 hommes qui, réduits à la famine doivent capituler après 2 mois de siège. Il vient lui-même rendre ses armes à César et est emmené à Rome pour paraître enchaîné au Triomphe du Vainqueur. Il meurt étranglé dans sa prison en 46 avant JC.L'iconographie de Vercingétorix a inspiré beaucoup sculptures et de peintures qui font aujourd'hui partie du patrimoine de la capitale
Retour debut Prêcheur de la Première Croisade...(né à Chatillon-sur-Marne vers 1042 - mort à Rome le 20 juillet 1099)
Ce moine clunisien devint pape en 1088. Il réunit à Clermont-Ferrand un concile en 1095 et prêcha la Première Croisade qui partit l'année
suivante sous le commandement de l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil.
Le concile se déroula du 14 novembre au 28 novembre 1905. Le pape dénonça les abus du clergé et la mainmise des laïcs de l'église.
Il voulut imposer la "trêve de Dieu". Le dernier jour, il appela à la délivrance des Lieux Saints. On sait que son public se composait de 13
archevêques, 315 évêques et abbés, et d'une grande foule de seigneurs et de chevaliers. Ils répondirent à l'appel d'Urbain II en
clamant "Dieu le veut!".
L'emplacement où se déroule ce grand rassemblement est celui de la place Delille (autrefois Place du Champet). A l'occasion du VIIIème centenaire de la
Première Croisade, une fontaine fut érigée en 1895, place de la Victoire par l'architecte Teillard et le sculpteur Gourgouillon.
Il mourut le 20 juillet 1099, quelques après la prise de Jérusalem...
Né à Chavagnac en Auvergne le 6 septembre 1757 et mort à Paris le 20 mai 1834, Gilbert Motier marquis de La Fayette, descend d’une famille noble de Chavaniac. Il obtient le grade de capitaine. La Fayette se rend ensuite en Amérique et propose ses services. Il reçoit en 1777 le poste de géné ral de division dans l’armée continentale. Il devient un ami proche de George Washington et sera ensuite membre de son état-major. A l’Assemblée des nobles en 1787, il conseille l’adoption de l’édit sur les protestants. Il est élu député de la noblesse d’Auvergne aux Etats généraux et nommé, le 15 juillet 1789, commandant général de la milice parisienne. Il donne le nom de garde nationale à celle-ci et cocarde tricolore ensuite dont il est l’inventeur. La Fayette veut défendre la Révolution à la fois contre les aristocrates et aussi contre les « Sans-Culottes ». Pour assurer l’ordre, il fait voter une loi. Après la fuite de Varennes en 1791, il tire sur le peuple lors de la manifestation républicaine du Champ-de-Mars le 17 juillet, ce qui lui enlèvera toute popularité. Le 19 août 1792, il passe dans le camp autrichien, où il est maintenu prisonnier jusqu’en 1797. Il se rallie aux Bourbons en 1814. Lors des Cent Jours, il se fait é lire député de Seine-et-Marne, devient vice-président de la Chambre, puis participe, avec Fouché, à la déchéance de l’Empereur. Il participe également au premier complot de la charbonnerie en décembre 1820. IL visite les Etats-Unis de 1824 à 1825, à l’invitation du Congrès qui lui fait don de 200 000 dollars et de grandes étendues de terres. Retrouvant sa popularité, il reçoit de nouveau le commandement de la garde nationale lors de la Révolution de juillet 1830. IL se retire dans sa propriété de la Grange Bléneau où il meurt le 20 mai 1834.
Retour debut Valéry Giscard d'Estaing fait des études à l'École Polytechnique et a l'ENA, puis il devient inspecteur des finances avant d'être élu
député du Puy-de-Dôme en 1956. Secrétaire d'état aux finances puis ministre des finances sous les gouvernements de Pompidou , Debré ,
Chaban-Delmas et Messmer, il est élu président de la République en 1974. Sous son septennat sont votées , la loi Veil légalisant l'avortement,
le droit de vote à 18 ans et la généralisation de la mixité des écoles . Ses premiers ministres sont Jacques Chirac puis Raymond Barre. Il fonde
l' UDF en 1978 dont il sera le président de 1988 à 1996. Battu par François Mitterrand aux élections présidentielles en 1981, il est élu
député et siège au Parlement européen de 1993 à 1996 . Giscard d'Estaing est un fervent partisant de l'union européenne . Il a,
collaboré avec le chancelier Helmut Schmidt avec qui il met en route le Système Monétaire Européen et le Comité pour l'Union Monétaire
de l'Europe en 1986. Depuis 2001, il est président de la Convention européenne et poursuit la promotion de l'Europe en participant a la redaction de la constitution
que la france rejettera au referendum de 2005.
-En février 2002, il inaugure le parc européen du volcanisme ,Vulcania , situé en Auvergne.
-Le 11 décembre 2003 il est élu à l'Académie française au fauteuil de Lépold Sédar Senghor.
Paul DOUMER est né a Aurillac en1887, il devient professeur de mathématiques.
-Il collabore au journal Courrier de l'Aisne puis il fonde La Tribune de l'Aisne qui devient l'organe du parti radical.
En 1885 il est élu conseiller municipal et adjoint au maire de Laon, il devient député de l'Aisne en 1888, puis député de l'Yonne en 1891.
-Ministre des Finances dans le cabinet radical de Léon Bourgeois en 1895, il est nommé l'année suivante gouverneur d'Indochine et occupe ce poste jusqu'en 1902.
-Député de l'Aisne de 1902 à 1912, il se voit confier la présidence de la Chambre.
-Il siège à la Haute-Assemblée comme sénateur de la Corse en 1912. Il est réélu en 1921 et en 1930. Il est inscrit au groupe de la Gauche Démocratique, Radicale et Radicale-Socialiste.
Membre de plusieurs gouvernements, il exerce les fonctions de ministre d'Etat dans le premier cabinet Painlevé en 1917 puis ministre des Finances dans le cabinet Briand de 1921 à 1922 puis de 1925 à 1926.
Président de la Haute Assemblée en 1927, il devient Président de la République en 1931. Il est assassiné l'année suivante.
D'origine vraisemblablement paysanne, la tradition raconte que Gerbert, le futur pape Sylvestre II , serait né vers 930 à Aurillac en Auvergne, d'une famille obscure, mort en 1003, il reçut une éucation solide à l'abbaye d'Aurillac, alla se perfectionner en Espagne près du savant Hatton, évêque de Vich, puis entra dans l'ordre des Bénédictins. Il s'attacha à l'empereur Othon I, qui lui confia l'éducation de son fils (Othon II) et lui donna l'abbaye de Bobbio; il revint plus tard en France, où Hugues Capet le nomma précepteur de son fils Robert et l'éleva à l'archevéché. de Reims (992). Cette nomination ayant déplu au pape Jean XV, Gerbert retourna en Allemagne. Othon III, maître de l'Italie, lui donna l'archevêché de Ravennes (997), et le fit élire pape en 599 : c'était le premier pape français. Gerbert possédait des connaissances prodigieuses pour son siècle, ce qui le fit accuser de magie; il savait la géométrie, la mécanique, l'astronomie, et même la musique.
Retour debut Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal), mort le 2 avril 1974 à Paris, .Fils d'enseignants, il obtient son baccalauréat à
Albi puis fait khâgne au Lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold Sédar Senghor et d'Aimé Césaire. Il est reçu à
l'École normale supérieure (1931), passe l'agrégation de lettres (1934) et commence une carrière de professeur. Il enseigne d'abord à Marseille,
puis à Paris (au lycée Henri IV).
Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour. À la Libération, il est chargé de mission au cabinet du général de Gaulle, président du
Gouvernement provisoire de la République française. Il devient ensuite maître des requêtes au Conseil d'État, puis directeur du commissariat au Tourisme
. Entre 1954 et 1958, il travaille à la banque Rothschild, mais il restera un conseiller très proche du Général.
Lors du retour au pouvoir du
général de Gaulle, en 1958, il devient son directeur de cabinet. Il est nommé au Conseil constitutionnel en mars 1959 où il siégera jusqu'en 1962.
Il entre en contact avec le FLN , préparant ainsi les accords d'Evian.il est nommé Premier ministre le 14 avril 1962. C'est un quasi inconnu que nomme le
général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Pendant les événements de mai 1968, il comprend que les émeutiers et
les grévistes se sont discrédités par leurs excès et qu’il faut dissoudre l’Assemblée, décision que beaucoup jugent suicidaire
dans l’entourage du général de Gaulle qui souhaite un référendum mais finit par se rallier aux conseils de Pompidou . Les élections qui
suivent sont un triomphe pour le parti gauliste . La gauche est décapitée, nombre de ses leaders ne sont pas réélus, en particulier Pierre Mendès
France.
Suite à l'échec du référendum d'avril 1969, le Général de Gaulle quite aussitôt ses fonctions et des élections sont
organisées . Le 15 juin 1969, Georges Pompidou est élu Président de la République.Sur la scène internationale, Georges Pompidou continue la
politique gaullienne d'indépendance tout en l'assouplissant . Dans les derniers mois de sa vie, son myélome multiple et les corticoïdes déforment son
visage. Malgré la rumeur concernant sa santé, les déclarations officielles font état de simples grippes.
On annonce le 2 avril 1974 sa mort dans son studio de l'île Saint-Louis.
Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947 à Saint Sylvain de Bellegarde, dans la Creuse. Après Sciences Po Paris et une licence d'histoire, il entre
à l'E.N.A dont il sort en 1974 (promotion Simone Weil) au ministère de la Culture.
Élu député suppléant (PS) dans la première circonscription de la Nièvre en 1978, il rejoint la Direction Générale des Relations
Culturelles, Scientifiques et Techniques du ministère des affaires étrangères en 1979.
En 1981, le Président François Mitterrand l'appelle à l'Elysée comme conseiller diplomatique. Il a trente quatre ans. Il devient porte-parole de
l’Elysée en 1988 après la réélection de François Mitterrand, puis secrétaire général en 1991. Il le restera jusqu'en
1995.
Cette année-là, Hubert Védrine revient au Conseil d'Etat où il a été nommé en 1986 maître des requêtes
puis rejoint le cabinet d'avocats Jeantet et Associés en 1996.
La même année, il publie un ouvrage de 800 pages sur la politique étrangère de l'ancien président : "Les mondes de François
Mitterrand".
En mai 1997, Lionel Jospin le choisit et le Président Jacques Chirac le nomme ministre des affaires étrangères, fonction qu'il conservera cinq ans jusqu'au terme
de la cohabitation en mai 2002.
Hubert Védrine préside l'Institut François Mitterrand depuis 2003.
Né à Saint-Cernin (Cantal), le 20 mai 1885.
Fils d’instituteur, Henri Mondor fit ses études primaires à l’école de Saint-Cernin, puis au lycée d’Aurillac. Après ses
humanités et malgré une attirance pour les lettres, il se dirige vers des études de médecine.
Après la Première Guerre mondiale, qu’il effectue comme infirmier, il obtient la médaille d’or de l’internat et est nommé, en 1920,
chirurgien des hôpitaux. Agrégé en 1923, il devient en 1938 professeur de faculté, et en 1941 professeur de clinique. Chirurgien de premier ordre,
Henri Mondor publie plusieurs ouvrages consacrés à la chirurgie des viscères, N’ayant jamais renoncé à la littérature, Henri Mondor
, en marge de ses activités de médecin, devient un éminent historien des lettres, consacrant en particulier à Mallarmé de nombreux ouvrages.
On citera dans son œuvre littéraire : L’Amitié de Verlaine et Mallarmé, Propos de Mallarmé sur la poésie, Valéry et Gide,etc..
- Grand prix de la critique de l’Académie française, membre de l’Académie de médecine en 1945, et de l’Académie des sciences en
1961, membre également de l’académie de chirurgie, Henri Mondor fut élu à l’Académie française le 4 avril 1946, par 17 voix contre 8
à Fernand Gregh, au fauteuil de Paul Valéry.
Mort le 6 avril 1962.
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Commandeur des Palmes académiques
- Commandeur de l’Ordre de la Santé publique
- Le CHU Henri Mondor est un hôpital de l'assistance publique localisé à Créteil
Fils d’instituteurs,Jules Romain est né à Saint-Julien-en-Chapteuil (Haute-Loire), le 26 août 1885.
- Après des études secondaires au lycée Condorcet, il fut reçu à l’École normale supérieure en 1906, et obtint
l’agrégation de philosophie en 1909. puis il devint enseignant et fut mobilisé en 1914 dans le service auxiliaire.
Après avoir publié ses premiers poèmes dès l’âge de dix-huit ans (L’Ame des hommes, 1904), il devait, à l’issue de la
Première Guerre mondiale, renoncer à sa carrière dans l’enseignement pour se consacrer exclusivement à la littérature. Son œuvre allait
être marquée par l’unanimisme, expression de l’âme collective d’un groupe social. Cette théorie nourrit son recueil de poèmes,
La Vie unanime (1908), et ses romans , Mort de quelqu’un (1911) , Les Copains (1913), Les Hommes de bonne volonté,( vingt-sept volumes publiés entre 1932 et
1946), vaste fresque dans laquelle, Jules Romains brosse un tableau de l’évolution de la société moderne entre 1908 et 1933.
- Mais ce fut d’abord au théâtre que Jules Romains acquit sa notoriété, après la Grande Guerre, notamment avec Knock ou le Triomphe de
la médecine, créé par Louis Jouvet en 1923. Devaient suivre Amédée ou les Messieurs en rang (1923), Le Mariage de monsieur Le Trouhadec (1926),
Le Déjeuner marocain (1926), Démétrios (1926), Jean le Maufranc (1926), Le Dictateur, (1926), Boën ou la Possession des biens (1930), etc.
- A la fin des années 1920, Jules Romains était avec Pirandello et George Bernard Shaw l’un des trois dramaturges de son temps les plus joués dans
le monde.
- Engagé dans la vie politique, Jules Romains fut proche dans l’entre-deux-guerres du parti radical-socialiste, et se lia avec son chef, Édouard Daladier.
Ayant soutenu le Front populaire, il milita par pacifisme pour l’amitié franco-allemande, après l’accession d’Hitler au pouvoir, et ce, malgré
son antifascisme.
- Il fut élu à l’Académie français le 4 avril 1946, par 13 voix au premier tour. C’est Georges Duhamel qui le reçut, le 7 novembre
1946.
Son orientation politique le portait désormais vers un certain conservatisme, partisan de l’Algérie française, il mena le cartel des non contre de Gaulle
au référendum de 1962.
Mort le 14 août 1972.
Henri Pourrat, écrivain français, né le 7 mai 1887 à Ambert , mort le 16 juillet 1959 à Ambert .
- Il fut admis en 1905 à l'Institut national agronomique de Paris, mais atteint par la tuberculose, il dut se résigner à quitter l'air vicié de la capitale
pour retrouver le climat plus sain pour ses bronches, de la vallée de la Dore et des monts du Livradois et du Forez .
- Les loisirs forcés, consacrés à la lecture et à la marche, développèrent en lui le besoin d'écrire. L'oeuvre d'Henri Pourrat allait
être abondante (une centaine d'ouvrages) et variée (poèmes, romans, biographies, recueils de contes). La critique allait notamment distinguer le monumental Gaspard
des montagnes (4 tomes, 1921-1931), récompensé par le prix du Figaro (1921, pour le 1er tome) et par le Grand Prix du roman de l'Académie française (1931,
pour l'ensemble). Le Prix Goncourt lui fut également décerné, en 1941, pour Vent de mars. La dernière décennie de sa vie sera ré
servée à ce qu'il considérait comme son oeuvre maîtresse, le Trésor des contes. À partir de 1916, son frère Paul Pourrat et
lui-même se lièrent d'une longue amitié avec le jeune Alexandre Vialatte (1901-1971),
Ambertois d'adoption à partir de 1915 et définitivement installé dans la petite sous-préfecture en 1948.
Alexandre Vialatte, écrivain français, né le 22 avril 1901 à Magnac-Laval (Creuse), mort le 3 mai 1971 à Paris.
- Sa famille vit ensuite à Toulouse jusqu’à 1913.
- Après deux années au Puy-en-Velay il s'installé une première fois à Ambert avec sa famille ou il rencontre, en 1916, les frères Paul
et Henri Pourrat, auxquels le lie une longue amitié. .
En 1948, il s'installe définitivement à Ambert et écrit, de 1952 jusqu'à sa mort, les 898 Chroniques publiées dans la Montagne .
- Principales Œuvres : Battling le Ténébreux ou la Mue périlleuse (1928) , Badonce et les Créatures (1937) , le Fidèle Berger (1942) , les Fruits du
Congo (1951), le Roman des douze (1957) , le Fluide rouge , Salomé , la Maison du joueur de flûte , l'Auberge de Jérusalem , la Dame du Job , la Maison de M.
Inhaber , Camille et les Grands Hommes , la Complainte des enfants frivoles .
- 13 recueils de chroniques (outre les chroniques de la Montagne), 2 recueils de poésie, plusieurs volumes de correspondance (avec Jean Paulhan et Henri Pourrat, Jean
Dubuffet notamment),
la traduction en français de 9 œuvres de Franz Kafka et de 19 autres œuvres d'auteurs divers, des chroniques illustrées.
Avocat, député socialiste pendant la Première Guerre mondiale avant de devenir le collabo-en-chef, ce natif de Châteldon (Puy-de-Dôme) sut saisir
toutes les opportunités de la Troisième République Il est plusieurs fois ministre et président du Conseil. Il est écarté du pouvoir en
janvier 1936. La défaite de 1940 lui donne l'occasion de revenir au pouvoir ou il mène une politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. Il créé
en 1942 le Service du Travail Obligatoire (STO) et la Milice en 1943.
En 1945,son procès fut celui de Vichy. Verdict : fusillé.
Ecrivain français né à Billom (Puy-de-Dôme), mort le 8 juillet 1962. D'abord tenté par la prêtrise, il fréquente le séminaire,
mais perd la foi en 1922. il incarne l'Auvergne des volcans, ténébreuse et sulfureuse. En 1922, il obtient son diplôme de l'École des Chartes. Il entame
une carrière de bibliothécaire, à la Bibliothèque nationale où il restera vingt ans, avant d'être nommé à Carpentras (1949)
puis à Orléans (1951).
Fondateur de plusieurs revues,il est l'auteur d'une œuvre abondante et très diverse .Dans les années 1930, il écrira sa plus belle œuvre
inspirée par sa propre histoire Dirty. .
Principaux ouvrages<
• Histoire de l'œil, 1928.
• Madame Edwarda, 1937 ( pseudonyme : Pierre Angélique).
• L'Expérience intérieure, 1943.
• Le Coupable, 1943.
• La Part maudite, 1949.
• Le bleu du ciel, 1957 (écrit en 1935).
• L'érotisme, 1957.<
• La Littérature et le Mal, 1957.
• Les Larmes d'Éros, 1961
• L'impossible, 1962 ( parution en 1947 sous le titre La haine de la poésie)<
• Ma mère, 1966 (posthume et inachevé).
Né à Ambert (Puy-de-Dôme), le 15 décembre 1859
Etudes à Rodez puis à Clermont.Etudes literaires à la Sorbonne puis École des Hautes études
Entré comme conservateur adjoint au musée de Versailles , il fut nommé conservateur en titre dès 1892. Il devait le rester jusqu en 1920, date à laquelle il prit
la direction du musée Jacquemart-André.
Ses oeuvres:Le Dernier amour de Ronsard, Le Canzoniere, autographe de Pétrarque, La Bibliothèque de Fulvio Orsini, Érasme en Italie, Les Études grecques de Pétrarque,
Ronsard et l Humanisme, La Reine Marie-Antoinette, Marie-Antoinette à Trianon, La Dauphine Marie-Antoinette, Le Musée de Versailles, Le Château de Versailles,
La Création de Versailles, Louis XV et Marie Lecszinska, Louis XV et Madame de Pompadour, Madame de Pompadour et la politique, François Boucher, J.-H. Fragonard,
Versailles sous Louis XIV, Versailles au XVIIIe siècle.
L'importance de ses poèmes n'est pas à négliger.
Il fut reçu à l'Academie Française par Maurice Donnay, le 18 janvier 1923.
Mort le 31 janvier 1936.
Né à Ambert (Puy-de-Dôme), le 21 avril 1652
Mathématicien français Michel Rolle est copiste lorsqu'il quitte l'Auvergne pour Paris en 1675. Il fit des travaux concernant
l'algèbre et la géométrie. Il s'intéresse notamment aux racines de polynômes. Ayant résolu en 1682 une question publiquement posée par Jacques Ozanam il
reçoit une pension de Colbert . En 1685, il devient membre de l'Académie Royale des Sciences.Il invente un théorème qui porte son nom ,le Théorème de Rolle
Mort le 8 novembre 1719.
Né à Ambert (Puy-de-Dôme) le 9 juillet 1758 .
Fils d'un notaire, il fit ses études chez les Oratoriens de Nolay, puis alla étudier de droit à Paris. Avocat en 1782, il fut chargé de la rédaction des cahiers de
doléances du bailliage d'Ambert et devint député du Puy-de-Dôme à l'Assemblée législative et à la Convention, où il vota la mort de Louis XVI.
Envoyé en mission par la Convention, il fit, arrêter le redoutable gendarme Jourdan Jouve, dit Coupe-Tête, qui avait mis le Vaucluse à feu et à sang ,
mais il commit lui-même des horreurs: il ordonna notamment le 17 floréal an III, de livrer la localité de Bédouin aux flammes, ce qui fut fait par la troupe.
Après Thermidor, Maignet dut se cacher jusqu'à l'amnistie général. Il redevint avocat à Ambert, et se livra à de fructueuses affaires. Aux Cent-Jours, il fut député
du Puy-de-Dôme et put se soustraire, après le retour des Bourbon, aux recherches de la police et de la gendarmerie. Protégé à la fois par le curé d'Ambert et par les
libéraux du Puy-de-Dôme, le "massacreur de Bédouin" vécut ainsi dans la clandestinité jusqu'à la Révolution de 1830, qui plaça sur le trône le fils de Philippe Egalité
Mort 22 octobre 1834.