retour accueil
-
Sabotier Denteliere Scieur de_long -- -- --

ARTISANAT

Metiers d'autrefois
Le sabotier

L'usage du sabot est trés ancien , mais c'est au XIXe siècle que le sabot se généralise.A cette époque on trouvait des sabotiers dans pratiquement toutes les régions de France et particulièrement en Auvergne. Un ouvrier avait besoin de 4 à 5 paires de sabots par an. Chaque village avait alors son échoppe de sabotier. Le sabotier achetait le bois sur pied, bouleau, hêtre, peuplier pour les sabots d'usage courant. Le sabot de "luxe" se fabriquait avec le noyer. Il choisissait des troncs bien droits , et les entreposait près de l'échoppe. Les bois étaient sciés au fur et a mesure des besoins.

Il y a trois étapes pour fabriquer un sabot : la taille, la creuse, et la finition. Pour la Taille on utilise l'herminette et le paroir pour les dégrossir.Après la taille, les ébauches sont assemblées par paire selon leur longueur. La Creuse consiste à "vider" l'intérieur du sabot avec des cuillères de dimensions diverses, pour lui donner la forme du pied. La semelle du sabot est façonné avec la rouanne, et l'on achève l'opération avec le boutoir. La finition s'effectue quand les sabots sont bien secs. A l'aide d'un racloir pour faire disparaître les coups de paroir et obtenir une surface bien lisse. Aujourd'hui, le métier a pratiquement disparu. Seuls quelques anciens artisans travaillent encore pour les amateurs de sabots et Les touristes.

Retour debut
la dentelliere

L'origine de la dentelle a la main remonte au milieu du XVe siècle,et dès le début du 16e la mode s'en empare. La dentelle du Puy-en-Velay exportée dans le monde entier, était fabriquée dans les campagnes de Haute-Loire et portée par la haute bourgeoisie à la cours de France. La noblesse se ruinait pour en acheter.
Cette industrie régionale se poursuivit jusqu'aux années 1920, date à laquelle apparurent les premiers métiers à dentelle mécanique, ils sonnèrent le glas de la dentelle à la main Elle est fabriquée à l'aide d'un carreau qui porte à sa partie supérieure un tambour matelassé accueillant un carton sur lequel est tracé le modèle à exécuter. Des épingles à tête de verre servent à fixer le fil qui doit respecter ce tracé

Retour debut
Scieur de long

Originaire d'une région de forêt comme l'Auvergne, où il n'y a pas d'activité l'hiver, le scieur de long part sur les routes dès l'automne, pour établir son campement dans la forêt au côté du sabotier et du bûcheron. D'après la tradition, les départs s'échelonnaient de septembre à décembre et les retours d'avril à juillet. L'absence durait 8 à 9 mois. Après un rude hiver de travail, il rentrait chez lui, lesté d'un petit pécule qui lui permettait d'agrandir sa propriété. Les scieurs de long débitaient de longues pièces de bois dans le sens du fil, ils obtenaient des planches, plateaux, poutres, chevrons, voliges etc. Les scieurs de longs allaient toujours par deux.Il y avait le chévrier et le renard .Le chévrier était le scieur du haut, alors que le renard était le scieur du bas . Une fois l'arbre débité,avec le passe-partout (scie à deux poignées avec une large lame),il est équarri avec une hache appelée bigeoir ou hache à peler. Le doleur intervient alors pour tracer les ligne de coupe avec une simple corde trempée dans un mélange de cendres et d'eau qui laissera une ligne noire sur le tronc. il est hissé sur la "chèvre", sorte de trépied ou le tronc est maintenu par une cale et une chaine de telle façon qu'il dépasse de la moitié de sa longueur. le chevrier monte sur le tronc tandis que le renard saisi la partie inférieure de la scie (La niargue scie composée d'un cadre de 1m60 sur 1m, d'une lame tendu par un écrou et d'une poignée) . Commence alors le va-et-vient de la scie.

Retour debut